jouer librement, une réalité pour les linuxiens, un rêve pour les autres

Phrase énigmatique s’il en est mais qui va prendre rapidement tout son sens à la lecture de cet article qui s’impose à mon clavier (et vos yeux) suite à la lecture d’un article du web.

D’habitude il est assez simple de vanter le coté obscur en parlant de la facilité de jouer sous windows. En effet, la majorité des jeux sont développés pour cette plateforme, les grands studios tels Ubisoft, EA et j’en passe, tournent pour Billou et la couverture médiatique d’un jeu dit pro est bien plus importante qu’un jeu indépendant.

Pourtant les dernières infos ne jouent pas en la faveur du système majoritaire et de ses amis via 3 petites lettres qui posent de graves soucis aux gamers voir même aux testeurs : DRM.

Une information commence à tourner sur le net en la défaveur d’Ubisoft, celle-ci parle d’un petit soucis dut aux fameuses DRM que beaucoup s’amusent à implanter dans leurs jeux. Petit éclaircissement :

Vous possédez un ordinateur nommé Albert pour les besoins de la démonstration, achetez le dernier jeu de chez Ubi pour vous offrir un petit plaisir vidéoludique et là commence le parcours du combattant…

Le jeu possède une DRM, un joli verrou interdisant le piratage et limitant le nombre d’installation dudit jeu à 4 ou 5 fois.

Déjà le jeu peut ne pas s’installer correctement car votre bon vieil Albert n’a pas le net du coup pas moyen de confirmer que votre jeu est légal malgré le coupon de caisse dans votre main gauche (la droite cliquant désespérément sur le mulot).

Si la première étape de l’installation est passée la seconde est aussi drôle (pour peu qu’on ait beaucoup d’humour entre 2 crises de nerfs) : Albert en tout bon PC accuse un certain age et malheureusement ne fait pas tourner le jeu de manière idéale (alors que la notice indique le contraire pas de chance). Donc en tout bon gamer vous allez au magasin le plus proche changer la carte vidéo ou la RAM au choix et vlan surprise le jeu indique une nouvelle installation et pan on retire à votre compteur un précieux point qui aurait pu vous permettre d’installer le jeu ailleurs. Et pour ajouter une pointe d’humour, chaque modification corporelle de votre bon vieux Albert vous retirera un précieux sésame. Et oui Albert reste Albert pour vous mais pour le programme, un Albert à “moustache” n’est pas un Albert c’est un Raymond…

Au final entre réinstallation de windows en cas de plantage et modif de matos pour rajeunir votre pc, votre magnifique jeu risque de vous servir à peine quelques heures à peine.

Bien sur toute ressemblance avec la réalité et le vécu de certains sites de test serait tout à fait voulu de ma part…

Au final je me dis que je suis content de vivre du coté libre de la force car au moins ici point de DRM ou de logiciel propriétaire genre gameguard et consorts, pas de soucis de financement car si le jeu ne me plait pas je ne pleurerais pas les 75€ que je n’ai pas dépensé, je peux aussi offrir ce jeu à un ami sans crainte de voir le méchant policier taper à ma porte, et en plus les jeux du libre sont multiplateforme pour la plupart contrairement à leurs adversaires… Comme quoi le libre a bien plus d’avantage en ce qui concerne le jeu qu’on ne pourrait le croire finalement..